Sauvagines Gabrielle Filteau-Chiba


Rédigé le 9 janvier 2024

Sauvagines Gabrielle Filteau-ChibaPremières phrases du livre :
Les chaînes fouettent les niches, contiennent tout débordement possible. Le hurlement cacophonique de la centaine de bêtes annonce au maître mon arrivée, flairée sous le vent. Elles jappent d’excitation, maintenant que j’approche et m’enfonce jusqu’aux chevilles dans la boue du sentier de quatre-roues qui mène à leur geôle. Je cherche des yeux la cage où se trouve la dernière portée, pour laquelle j’ai fait toute cette route.
Pourquoi ce titre
Sauvagines est en quelque sorte la suite de Encabannée (lien), un livre que j’ai beaucoup aimé. Je l’ai sortie de ma pal ce mois-ci, car en janvier sort Bivouac, le dernier tome de cette trilogie, et comme je vais lire ce titre avec mon groupe de lecture des sauvageonnes il fallait bien que je lise Sauvagines avant.

Sauvagines – Mon avis

Dans Sauvagines nous faisons la connaissance de Raphaëlle, une garde-forestière qui vit dans une roulotte, avec sa chienne Coyote, au milieu de la forêt du Kamouraska au Québec.
Un jour, Coyote va être prise au piège dans un collet posé illégalement par un braconnier. Cela va rendre folle de rage Raphaëlle et celle-ci va partir en «  guerre » contre ce braconnier qui s’approprie sans le moindre scrupule des lieux privés et rôde sans vergogne près de chez elle. Dans sa quête , elle va être aidée par son vieil ami Lionel et va faire la connaissance d’Anouk, que nous avons rencontré dans Encabannée.

Passé la petite adaptation de langage (comprendre que pour Gabrielle Filteau-Chiba un petit suisse est un Tamia, et que quand la bouilloire bloblotte (j’adore), elle boue), j’ai adoré les trois quarts de ce récit. Suivre Raphaëlle dans sa recherche du braconnier fut un réel de plaisir. L’environnement dans laquelle elle vit est tout simplement magique pour moi (bosser en tant que garde-forestière dans une forêt recouverte de neige, mon rêve !) . J’aime beaucoup l’écriture de Gabrielle Filteau-Chiba et sa façon de décrire – et ressentir la nature – , elle est très immersive, à chaque fois je me projette dans son histoire instantanément.
Mais, comme pour Encabannée, l’autrice a le chic pour ajouter dans son récit un détail qui m’agace et me fait me détacher de l’histoire.

Alors bien évidemment, je ne vais rien vous dire sauf que le dernier quart du livre m’a passablement agacé, j’ai trouvé que la résolution de l’intrigue est passée au second plan, par rapport à un événement qui pour moi aurait dû, lui, rester au second plan.
C’est dommage, car Sauvagines était bien partie pour être un beau coup de cœur.
Prochainement , avec les copines Sauvageonnes, nous allons lire Bivouac, le dernier tome de la trilogie. J’ai hâte de retrouver les paysages du Kamouraska, j’espère que pour ce dernier opus l’autrice fera un sans faute.
Un joli point positif pour la version Folio, agrémenté d’une jolie carte et de dessins parsemés dans l’histoire.

Sauvagines Gabrielle Filteau-Chiba

8

L'histoire

7.5/10

L'écriture

8.5/10

Infomations

  • FOLIO - 2 février 2023
  • 400 pages

Un commentaire

  • Violette
    21 janvier 2024 à 21 h 34 min -

    Mais j’avais complètement perdu ton blog de vue !!? Ce livre, je l’ai offert mais pas lu !

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